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Contrats aidés : des plans départementaux pour accompagner la réorientation des crédits
E. Macron veut « permettre aux individus en les protégeant par la formation d’aller acquérir les emplois de demain ». L’Etat va investir durant le quinquennat 10 milliards sur la formation des chômeurs et 5 milliards sur les jeunes, avec en particulier une transformation de la garantie jeunes qui sera ouverte à beaucoup plus.
Ce plan justifie et implique que les contrats aidés actuels soient réorientés à la baisse car « ils ne sont pas une réponse durable au problème de l’emploi ». Ils seront concentrés sur les CAE non marchands autour des priorités suivantes (les CIE ne sont plus autorisés et les emplois d'avenir restreints aux renouvellements) :
- l’accompagnement des élèves en situation de handicap,
- les secteurs d’urgence en matière sociale et de santé (hébergement social, alimentation d’urgence…),
- l’Outre-mer,
- les communes rurales en difficultés financières fortes pour assurer la rentrée scolaire dans de bonnes conditions.
Lorsqu’ils seront sur ces priorités ou donneront lieu à une qualification, ils seront maintenus.
Les préfets sont invités à bâtir
dans chaque département un plan de mise en œuvre de cette réforme des contrats aidés en veillant à traiter rapidement toutes les situations délicates relevant de ces priorités afin de favoriser la continuité des actions engagées.
Pour éviter « des sorties sèches », Pôle Emploi convoquera systématiquement les personnes dont les contrats vont arriver à échéance pour leur proposer de manière prioritaire une formation qualifiante ou un reclassement. Pôle Emploi, les Missions locales, Cap Emploi et les Direccte seront mobilisés pour activer tous les leviers disponibles afin de répondre de manière pragmatique et adaptée aux situations difficiles.
Les préfets auront la souplesse nécessaire dans l’utilisation de leurs crédits, en adaptant les taux de prise en charge et les durées, en mobilisant l’apprentissage dans la fonction publique et le service civique.
Il s’agit aussi d’accompagner les associations les plus fragiles, sur les priorités, et les communes les plus rurales qui ont parfois besoin du contrat aidé pour faire fonctionner ou ouvrir un service.
Une mission est confiée à Jean-Marc BORELLO pour sortir de la fragmentation des dispositifs d’aide à l'insertion et accompagner réellement ceux qui en ont besoin vers l’emploi (
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